En matière de rédaction de clauses bénéficiaires, vous avez le choix entre plusieurs options :
a) Vous pouvez rédiger librement la clause bénéficiaire de votre contrat :
- Dans ce cas, vous pouvez choisir de désigner, sans les nommer précisément, votre conjoint, vos enfants, vos héritiers, etc.
La situation prise en compte pour le versement du capital sera alors celle dans laquelle vous vous trouvez au moment de votre décès (par exemple, si vous vous remariez entre la date de souscription du contrat et la date de votre décès, le capital sera versé à votre époux au jour de votre décès). - Si vous préférez désigner nommément votre bénéficiaire, il est préférable d’indiquer en plus du prénom et du nom patronymique (et du nom de jeune fille), son adresse, sa date et son lieu de naissance.
En cas de changement des noms et adresse de votre bénéficiaire en cours de contrat, il est important d’en avertir votre assureur.
Pensez-y : Toutes les précisions que vous apporterez concernant le bénéficiaire désigné faciliteront le règlement de votre contrat à votre décès.
Ex. Ma fille, Charlotte Durand, née Martin, née le 15 août 1984 à Lyon, résidant au 28, avenue de la Paix, à Paris.
b) Vous pouvez également opter pour une clause parmi plusieurs clauses pré-rédigées proposées par votre contrat d’assurance vie.
En général, la principale clause standard proposée par l’assureur est la suivante : « Mon conjoint non séparé de corps, à défaut mes enfants, nés ou à naître, vivants ou représentés, par parts égales. A défaut mes héritiers ».
c) Enfin, vous pouvez choisir d’insérer votre clause bénéficiaire dans un testament déposé chez un notaire. Dans cette situation, n’oubliez pas d’indiquer à votre assureur le nom et les coordonnées du notaire chez qui le testament a été déposé afin qu’il puisse le contacter facilement à votre décès.